Théorie de la mécanique et de la gravitation de Newton
Quelques physiciens et dates clés (en cours de construction, plutôt en vrac pour le moment) :
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Aristote, Ptolémée : La vision mécanique qui domine est celle d'Aristote (les corps tendent vers un état de repos, quatre éléments, ...), et la vision de l'Univers est celle de Ptolémée (modèle géocentrique, épicycles pour expliquer les rétrogradations, Terre immobile).
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-400 jusqu'au moyen-âge |
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Archimède et l'école d'Alexandrie : Avancées en statique, utilisation des mathématiques d'Euclide, levier, balance, principe d'Archimède, vis à eau...
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-250 |
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Maison de la Sagesse, Bagdad : Académie regroupant des savants. Étude des mathématiques, utilisation de l'écriture décimale, du zéro, observations des éclipses, parallaxes, anomalies lunaires, durée de l'année solaire... Surpasse celles d'Athènes ou d'Alexandrie.
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750 - 1250 |
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Copernic : Remise en cause franche du modèle de Ptolémée, et proposition du modèle héliocentrique. Comme il doit justifier les objections des aristotéliciens sur les effets du mouvement de la Terre, il doit faire un peu de mécanique et introduit la notion de référentiel.
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1540 |
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Taqi ad-Din : Savant turc vivant à Constantinople. Travaux remarquables en astronomie, en optique, en conception mécanique. Fonde l'observatoire de Constantinople, qui égalera les observations de Brahé en Europe.
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1526-1585 |
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1600-1620 |
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Galilée : Il refonde les bases de la mécanique : Introduction du principe d'inertie, de la notion de référentiel, trajectoire parabolique des corps en chute libre... Fait majeur, il rend systématique l'usage de la démarche scientifique : observation, traduction dans le langage mathématique, calculs puis explications...
Ses ouvrages majeurs, les Discours et les Dialogues, sont publiés en 1632 et 1638.
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1600-1620 |
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1610 |
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Descartes, Pascal, Torricelli, Fermat, Huygens : Développent les idées de Galilée en mécanique et statique des fluides, sans grand succès théorique.
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1600-1680 |
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Huygens : Publie Horologium oscillatorium, avec les œuvres de Galilée et de Newton l'un des trois piliers de la mécanique. 1ère théorie du pendule, notion de moment cinétique, etc.
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1657 |
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Leibniz, Newton : Premières équations différentielles et méthode de résolution. Newton avec les fluxions (écrit en 1671, publié après sa mort), Leibniz avec ses propres notations (publié en 1684). Querelle entre les deux.
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1670 |
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Newton : Publie ses Principia, qui reprennent les connaissances précédentes de Galilée et ajoutent la loi de la gravitation, le principe fondamental de la dynamique et des actions réciproques, et tout un arsenal mathématique qui permet de résoudre de nombreux problèmes. L'approche est axiomatique : à partir de ses trois lois et de la loi de gravitation, Newton en déduit de nombreux résultats.
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1687 |
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Gravesande : La querelle sur la ``force'' que possède un corps en mouvement est un autre exemple.
Constate que le cratère laissé par une boule tapant sur de l'argile est de diamètre proportionnel à $v^2$.
Ceci s'inscrit dans un long débat sur ce qui caractérise la "force" d'un corps : la vis viva (force vive, $mv^2$) de Leibniz ou la quantité de mouvement ($mv$) de Descartes. Il ne sera résolu que vers 1750, en reconnaissant que ce sont deux choses différentes et pertinentes.
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1722 |
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Bradley : Mesure de l'aberration de la lumière des étoiles. Bradley l'interprète correctement et en déduit $c/v_{\text{Terre}} = 10210$. Ceci confirme que la Terre a une vitesse et une orbite circulaire (par rapport au référentiel des étoiles), et montre que la vitesse de la lumière ne dépend pas de celle de la source (l'étoile), premier indice vers la relativité.
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1725 |
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Vers 1750 |
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Clairaut : Met au point une méthode mathématique pour le problème à trois corps, qui permet de prédire correctement les mouvements de la Lune. Ceux-ci avaient résisté depuis 50 ans, ce qui jetait un certain doute sur la théorie de Newton et sa loi en $1/r^2$.
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1750 |
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Le Verrier : Découverte de Neptune.
En 1781 puis de façon plus précise en 1821, on constate des écarts entre la trajectoire observée d'Uranus et celle déduite de la mécanique de Newton. On pense à une planète perturbatrice. Après deux ans de calculs, Le Verrier en déduit sa position, ce qui permet aux astronomes Galle et Arrest de l'observer à moins d'un degré de la position prédite.
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1846 |
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1915 |
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